Elle est belle, Pétula. Elle sent bon. Ariol est assis juste derrière elle, en classe. Dans sa tête, il lui fait des compliments, il lui dit qu'il l'aime.
Mais c'est bizarre, quand Pétula se retourne et qu'il faut lui parler en face, pour de vrai, Ariol n'a plus rien à dire. Ça ne sort pas ! Difficile, quand on est un petit âne, d'aimer une jolie vache.
« Ariol, d'abord on le lit, et puis après, ça nous arrive. »
Un petit lecteur.
« Ariol, il faut se jeter dessus ! »
Remo Forlani, RTL