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Une sale histoire, texte d’une grande puissance, dont l’acuité reste intacte de nos jours, est la première nouvelle que Dostoïevski publia après une dizaine d’années passées en Sibérie, au bagne, puis comme simple soldat et enfin en relégation, après sa condamnation pour avoir participé au cercle révolutionnaire de Petrachevski. Dès 1846, Dostoïevski écrivit, à côté de ses romans, des nouvelles d’abord inspirées par l’univers de Gogol et ses personnages obscurs qui émergent de la Russie des profondeurs pour se retrouver dans une capitale qui se force à être européenne. Dès ces textes de jeunesse, on plonge dans l’âme des personnages, au point que Nietzsche, qui découvrit avec passion Dostoïevski, dit de lui que c’est « le seul psychologue ». James Joyce, lui, estimait que Dostoïevski « est l’homme qui, plus que tout autre, a créé la prose moderne, et l’a portée jusqu’à son intensité actuelle ». Et Virginia Woolf a écrit à propos de ses oeuvres qu’elles sont « des tourbillons impétueux, des tempêtes de sable tournoyantes, des trombes d’eau qui sifflent, qui bouillonnent, qui nous aspirent. Elles sont composées purement et entièrement avec la matière de l’âme. Contre notre gré nous y sommes attirés, tourbillonnant en rond, aveuglés, suffocant, et en même temps remplis d’un ravissement vertigineux ». Dostoïevski voulait que son oeuvre soit « l’expression de toute sa vie », et ce sont toutes ses préoccupations littéraires, politiques, philosophiques, psychologiques ou sociales que l’on trouve dans ses nouvelles.