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Dies ist ein ebenso komisches wie in Wahrheit tiefernstes Buch über einen großen Komponisten des letzten Jahrhunderts.Gabriel Josipovici hat ein überaus komisches Buch geschrieben, das das Leben durchschaut, um ins Herz aller Kunst zu zielen. Und zu treffen.»Ich hatte Glück, Massimo, sagte er zu mir, dass das einzige, wofür ich mich wirklich interessiert habe, die Frauen und die Musik waren. Indem die Frauen dich verletzen, bereichern sie dein Leben. Selbst meine Frau hat mein Leben bereichert.« Jener Massimo, der hier erzählt, von gelegentlichen Fragen unterbrochen oder ermuntert, war der Butler seines verstorbenen Herrn. Und dieser Herr, Tancredo Pavone, wird uns als einer der großen italienischen Komponisten des 20. Jahrhunderts vorgestellt (und der Kenner wird sein zusätzliches Vergnügen daran haben, hinter diesem Namen einen anderen zu ahnen). Ungewöhnlich in seinen Auffassungen, nicht zuletzt von Musik, war er so ungewöhnlich, wie einer sein muss, der in sich Unerhörtes hört und das zum Klingen bringen will.Der Butler, der seinem Herrn so nah wie fern war, hat nicht vergessen, was er gesehen und gehört hat, und so kann er von der großartigen Arroganz, der Eigensinnigkeit und Lebensneugier Pavones berichten, die aus diesem Nachkommen eines sizilianischen Adelsgeschlechts einen großen Klangerfinder gemacht haben.