« La culture des lettres m’a valu plus de jouissances que de chagrins. [...] Il y a dans le développement et le perfectionnement de son esprit une activité continuelle, un espoir toujours renaissant, que ne saurait offrir le cours ordinaire de la vie. Tout marche vers le déclin dans la destinée des femmes, excepté la pensée, dont la nature immortelle est de s’élever toujours. » Madame de Staël
Il y a un peu de Chateaubriand chez cette femme avant-gardiste, passionnée de Liberté et théoricienne du romantisme français, quand rares sont les trajectoires aussi étroitement fondues dans la grande fresque de l’histoire et les passions du siècle : Germaine de Staël, spectatrice puis théoricienne de la Révolution, adversaire acharnée de la sclérose impériale et médiatrice de premier plan dans l’Europe de 1814, ne dissocie pas son existence ni son œuvre des scansions majeures de la modernité.
Contenant :
De l’influence des passions sur le bonheur
Des circonstances actuelles qui peuvent terminer la Révolution
Considérations sur la Révolution française
Dix années d’exil.
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