Oskal est le premier opus d'une trilogie
on découvre un préfet manipulateur puis vient un meurtre dans un cirque au sud de Toulouse
les policiers enquêteurs sont humains, avec des failles, mais ils sont "normaux" travailleurs et évitent la caricature.
Le style est précis, droit, truculent et tendre.
Le lecteur est baladé des Pyrénées au Jura dans une enquête sous influence, qui laisse échapper ses relents putrides.
L'humanité sincère de l'auteur transpire dans ce roman et fait ressentir au lecteur la vacuité des désirs humains, cette désolation de la solitude, que chacun ressent à un moment de sa vie, mais aussi le formidable espoir et la volonté de vivre malgré tout.
Le thème en arrière plan d'Oskal est le rapport père fils et l'influence des blessures du passé sur nos actes.
La suite, Vakarm, est pleine de testostérone et de rodomontades.
Les hommes du roman qui croient mener la danse, qui tuent, qui volent, qui truandent, jouant les coudes et montrant leurs muscles, ne valent rien face aux femmes que l'on y croise.
Loin du bruit et de la fureur que promet le titre,
Vakarm est avant tout une ode aux femmes et à leur capacité de survie.
Le "fil" principal de Vakarm est l'enjeu.
Le troisième volet est en écriture. L'auteur y jouera encore avec les faux semblants.
Le thème sera le désir et la quête de rédemption, (débarrassé du sens christique du terme)
Primé dans plusieurs concours de nouvelles
Guillaume Coquery a grandi au pied des Pyrénées à Saint Gaudens
Primé dans plusieurs concours de nouvelles, avec VAKARM
il signe le deuxième opus d’une trilogie