Variations sur un visage
Ces cinq « variations sur un visage » sont comme des affluents d'un tourbillon ou d'une extase. Pascal Leclercq ne court pas : il apporte sa course, enregistre son mouvement et le confronte à son poème. Dans la ville, dans le corps, dans la caresse, minutieusement, il capture, photographie les cinq sens d'une rencontre amoureuse.
D'étonnement en stupeur, il s'avance, la petite mort à ses trousses et le mors aux dents. Où est la ligne d'arrivée ? Peut-être en vue des traits de ce visage d'une fille aux cheveux silencieux, visage qui affleure, visage érotisé que le poète effleure. A moins qu'il ne s'agisse là que d'une autre frontière ? On quitte ce livre essoufflé, mais aussi l'oeil plus clair et le regard plus net, comme nourri par un court voyage inopiné.