Si nous nous jetons à corps perdu dans la comédie de la maladie, c'est pour expérimenter notre mort, c'est aussi pour conjurer l'angoisse qui l'accompagne. Et, surtout, pour trouver matière à écrire sur soi, ce soi dont nous savons qu'il n'est rien et dont nous aspirons pourtant à ce que les autres le prennent en considération. J'y aurai sacrifié le meilleur de mon existence.
R.J.