Vingt femmes
Le 30 juin 1890, L'Écho de Paris annonce une nouvelle chronique : « Une femme par jour ». Un portrait de femme contemporaine signé Restif de la Bretonne. Les types choisis dans la plus haute société comme dans la plus basse [...] formant un des plus curieux et des plus piquants tableaux de moeurs de notre époque.
Jean Lorrain, chroniqueur de L'Écho de Paris, puise aux sources de l'écriture artiste de la Décadence et du Symbolisme fin-de-siècle, à l'aube de la Belle Époque. L'hydropathe trempe sa plume dans un flacon de vitriol d'où émerge sa galerie de portraits féminins. L'abonné contemporain de la revue, Parisien averti ou à quelques lieues du microcosme cosmopolite de la vie parisienne en goguette, tout autant que le lecteur du XXXe siècle peuvent savourer la verve de la Bohème, à travers les billets d'humeur de l'auteur de Vingt Femmes.