Visions solaires
« Je suis venu au monde pour voir le Soleil », s'était écrié le poète russe Constantin Balmont.
Au début du XXe siècle, il part pour de longs voyages vers le Mexique et l'Égypte, pays des peuples et des temples du soleil, entre lesquels existe la possibilité de l'Atlantide, vers le Japon, pays-miracle de l'harmonie et du soleil levant, jusqu'aux îles du Pacifique, « où les temples sont inutiles, puisque tout y est un seul temple de lumière et de paix. »
Ode aux temps premiers du monde et de l'homme, les récits de Balmont furent traduits en 1923 en français par son amie Ludmila Savitzky pour donner ce livre unique où leur prose poétique témoigne de la joie solaire de ces terres lointaines que la modernité s'apprête à effacer à jamais.