Le mot «content» pourrait paraître étriqué, un peu court, sans ambition : n'est-il pas plutôt modeste, réaliste et adapté à cette époque désillusionnée ? Tandis que le mot «bonheur» induit une nuance d'absolu (peut-on n'être qu'un peu heureux ?), être content, c'est d'abord vivre pleinement et positivement l'instant. On peut esquisser une «technologie du contentement» adaptée aux multiples dilemmes de nos vies actuelles. Entre témoignage vécu et réflexion sur l'existence, Vivre content aide à relativiser nos passages difficiles et à mieux apprécier les chances qui nous sont offertes chaque jour. Un livre que l'on referme en souriant.
Introduction : content ou heureux ? La famille : le creuset de nos névroses. Le réel : l'apprentissage de la soumission féconde. Le corps : le meilleur de nos placements. La mémoire : notre passé est imaginaire. La sexualité : les délices de notre programmation génétique. La liberté : devenir soi-même à son rythme. L'action : simplifier son rapport au monde. Le temps : faire de mon maître un ami. Le risque : jouer pour continuer à jouer. Le malheur : à la recherche de nos boucliers. La responsabilité : assumer sans se condamner. La culpabilité : le ménage ne sera jamais terminé. La mort : de la crainte au dialogue. L'impermanence : les jours agréables passent vite. L'ignorance : savoir ou plutôt croire. L'acceptation : se réconcilier avec la banalité. Le sens : la vie comme fil rouge. Le plaisir : choisir et se rendre disponible. Le courage : un produit d'usage courant. Le sacré : principes et cadeaux de la vie. Le quotidien : au cœur de la banalité. L'ego : un faux ami insistant. Les limites : ruser plus que s'affliger. L'amour : multiple, voire en vrac. La sagesse : une approche, plutôt qu'un brevet. Conclusion : vitalité contre négativité.