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Dans un contraste de plus en plus accusé entre le Nord et le Sud, qui met en relief deux sortes de sida - l'un traitable et en voie de stabilisation, l'autre incurable et en voie d'expansion -, des chercheurs francophones et anglophones en sciences sociales tentent de répondre ici à une double exigence. Travaillant en Afrique subsaharienne sur une épidémie qui représente 70 % des cas mondiaux, ils entendent contribuer à rendre intelligible tout ce qui explique et favorise son expansion et, par là, à améliorer les programmes d'information et de prévention. Se démarquant nettement des stéréotypes par trop répandus d'un continent où les cultures immémoriales et une certaine 0 promiscuité sexuelle 1) seraient le terreau de l'épidémie, leurs diverses approches mettent l'accent sur les contextes de vulnérabilité économique, sociale et politique des populations africaines et sur la façon dont celles-ci interprètent l'épidémie au regard de leurs conditions concrètes d'existence et des multiples difficultés et tensions auxquelles elles sont confrontées. Non réductible à un problème sanitaire, le « phénomène sida » appelle des politiques publiques qui ne se contentent pas de délivrer des messages de prévention sur le préservatif ou la fidélité, mais qui diversifient leurs interventions en fonction des situations sociales et des signications auxquelles le sida a déjà donné lieu. Mais cette démarche analytique des chercheurs en sciences sociales est prolongée d'un point de vue plus critique : parler de politiques publiques, c'est d'abord, pour eux, refuser que perdure en Afrique l'image d'un sida incurable et que ne soient pas transférés les progrès thérapeutiques qui ont considérablement modifié cette image au Nord. C'est par conséquent au prix d'une mobilisation de la communauté internationale que les États africains seront amenés eux-mêmes à manifester une plus grande volonté politique et à faire en sorte que le sida devienne un sujet central du débat public.