Trouver la beauté dans l'imperfection : à l'origine, c'est un concept esthétique japonais datant du XVe siècle, issu du bouddhisme zen. À son apogée dans la cérémonie du thé, il est devenu un art de vivre qui imprègne toute une culture encore bien vivace, par exemple à travers le kintsugi.
Ses maîtres mots : simplicité, inversion des valeurs, respect de la nature, et surtout acceptation de l'impermanence de toute chose. Il en résulte des objets à la beauté modeste, nichée dans les détails, magnifiant les marques du temps, du hasard et des intempéries. Pas seulement des objets : un art de voir la beauté du monde et de l'être au-delà d'une illusoire perfection.