La valise de Pantofelnik
Un visiteur français reconnaît, parmi les objets exposés au Mémorial de la Shoah à Paris, la valise de son père, un Juif déporté à Auschwitz. Ce vestige d'un passé douloureux renvoie à toutes ces reliques banales, muettes et terrifiantes, enfermées dans des musées et dont Malgorzata Sikorska-Miszczuk désapprouve l'excessive sacralisation. Pour autant, cette valise est le point de départ d'une quête où le personnage principal se retrouve confronté à l'Histoire et à la mémoire. Pour l'auteur, qui récuse toute fatalité historique, il s'agit d'ouvrir la valise du passé pour en extraire le secret, révéler au grand jour la vérité et l'affronter lucidement - seule façon d'accéder à la quiétude et d'espérer des jours meilleurs...