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Lloyd Sachikonye traces the roots of Zimbabwe's contemporary violence to the actions of the Rhodesian armed forces, and the inter-party conflicts that occurred during the liberation war. His focus, however, is the period since 2000, which has seen state-sponsored violence erupting in election campaigns and throughout the programme of fast-track land reform. The consequences of this violence run wide and deep. Aside from inflicting trauma and fear on its victims, the impunity enjoyed by its perpetrators has helped to mould a culture within which personal freedoms and dreams are strangled. At a broader social level, it is responsible - both directly and indirectly - for millions of Zimbabweans voting with their feet and heading for the diaspora. Such a migration 'cannot simply be explained in terms of the search for greener economic pastures. Escape from authoritarianism, violence, trauma and fear is a large factor behind the exodus.' Sachikonye concludes that any future quest for justice and reconciliation will depend on the country facing up to the truth about the violence and hatred that have infected its past and present.