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Leni Behrendt nimmt längst den Rang eines Klassikers der Gegenwart ein. Mit großem Einfühlungsvermögen charakterisiert sie Land und Leute. Über allem steht die Liebe. Leni Behrendt entwickelt Frauenschicksale, wie sie eindrucksvoller nicht gestaltet werden können.
Vor sich hin brummend, stieg der Mann die langen Treppen des großen Mietshauses empor. Du lieber Himmel, wo bekamen die Menschen, die hier im vierten Stock wohnten, bloß die Puste her, um diese unbequemen, ausgetretenen Stiegen tagtäglich erklimmen zu können! Die mußten ja Lungen wie die Rennpferde und Herzen wie die Büffel haben. Endlich war das schwere Werk geschafft, und der Mann stand erst einmal still, um zu verschnaufen. Indes ließ er seine Augen, die blauleuchtend unter buschigen, weißen Brauen lagen, über die vier Türen schweifen, die diese Etage aufwies – zwei geradeaus, eine rechts, eine links. Namen waren daran vermerkt, fast ein Dutzend an der Zahl. Größtenteils waren es Visitenkarten, bescheiden mit Reißzwecken an das braune Holz geheftet. Und auf solch einer Karte stand auch der Name, den er suchte. »Na, denn man zu!« brummte er verdrießlich, drückte den Finger auf den Klingelknopf und zuckte zusammen bei dem durchdringenden Ton, der die Stille zerriß. Unbehaglich starrte er auf die braune Tür, die sich bald darauf öffnete. Vor ihm stand eine hagere, grobknochige Person mit einem verkniffenen Mund. Neugierig musterten ihn die Augen hinter scharfen Brillengläsern. »Sie wünschen?« fragte eine unangenehm krächzende Stimme kurzangebunden. Und ebenso erfolgte die Antwort: »Fräulein Berledes zu sprechen.« »In welcher Angelegenheit?« »Das geht Sie nichts an, verehrte Dame!« »Mein Herr, ich muß doch sehr bitten …!« »Und ich auch«