Les artilleries françaises de la Révolution et du premier empire
Le terme artillerie au Moyen-Âge désigne « l'ensemble des machines dont une armée fait usage ». Le corps de l'artillerie de cette époque est donc constitué d'officiers qui créent, emploient et entretiennent ces machines.
Il faut attendre plusieurs siècles et bien des vicissitudes pour que l'artillerie soit enfin dotée d'une organisation efficace : ce sera l'oeuvre de Jean-Baptiste Vaquette de Gribeauval.
C'est cette organisation, lentement mise sur pied par Monsieur de Gribeauval, inspecteur de l'Artillerie, pendant près de trente ans, qui resteront, peu ou prou, en vigueur jusqu'en 1825 et qui fait l'objet de l'ouvrage.
À l'orée de la Révolution, l'artillerie est seulement considérée comme un « accessoire utile », selon les termes du penseur militaire Guibert. Mais elle acquiert rapidement ses lettres de noblesse et devient une « arme » à part entière au cours des campagnes qui se succèdent de 1792 à 1815.
Vous découvrirez dans cet ouvrage les caractéristiques des pièces, l'organisation de l'artillerie et son utilisation tactique qui firent de l'arme savante française la meilleure artillerie du Monde.