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À l'explosif est un seul poème de près de 70 pages constitué par des laisses horizontales de disposition et de forme relativement régulières. Le principe générateur du texte est fourni par le titre, qui dit la déflagration continue devenue calme et silence. c'est la formulation du vivant. Le langage ici atteint se produit par évidement des significations, disqualification des sémantèmes. La déliaison l'emporte sur l'articulation signifiée. L'hypothèse d'un tel langage est qu'il dise mieux la tenue du monde et des choses que la légalité et l'autorité des signes. ce recueil fondé sur une hypothèse linguistique est extrêmement charnel. une forme d'abstraction violente la série des énoncés en conservant intacte une tranquillité des surfaces. L'oubli structure davantage que la mémoire. cette poésie de la destruction des signes est dans la continuité de certaines filiations, de Paul celan à Jacques Dupin ou Guy viarre. c'est une poésie de l'urgence qui saisit le monde contemporain en son centre vide, et retourne le stigmate. Le détruit apparaît comme une autre formulation de l'intact. Les thèmes de l'enfance, de la nature, du froid, de l'identité et de l'altérité parcourent le recueil et ancrent un parcours de lecture rythmé, tonique, inattendu. Le texte est fourni mais conserve l'aération de la respiration. Le vers n'est plus le vers et la langue atteint à un état propositionnel qui rappelle le Tractatus de Wittgenstein. c'est au croisement d'une forme de poésie grammaticale, de poésie directe et de poésie (contre-)lyrique qu'il faut situer cet ouvrage.
Poète réputé et critique affirmé, victor Martinez est l'une des voix les plus fortes de la jeune génération de poètes de langue française et manie la pensée avec une extrême sensibilité.