À mesure d'ombre est tissé des voix de trois silhouettes étranges, âmes errantes autant que corps désirants.
Le texte d'Alexandre Salcède a la chair comme obsession avec ce qu'elle a de plus que l'âme. Un texte en vingt-et-un fragments proférés d'un lieu fait de paysages crépusculaires, d'où la voix est arrachée au silence de la nuit. Cette voix émerge nue de sa dépouille, chante seule jusqu'à l'extinction, comme une élégie entrelaçant parole et mouvement.