Antoine Vitez ne plaçait rien au-dessus de la poésie. Pas même le théâtre. Et pourtant, il n'écrit que dans les marges arrachées à son dévorant emploi du temps de metteur en scène. Pourquoi ?
C'est à cette question que Marie Etienne tente de répondre en remontant aux années qui ont précédé ses grands succès, en s'attardant sur certains de ses écrits, en évoquant les lectures de poésie à Chaillot et les poètes qu'il aimait, Paul Claudel, Vladimir Maïakovski, Pier Paolo Pasolini, Yannis Ritsos, Louis Aragon surtout, le compagnon de route et l'interlocuteur longtemps privilégié.