« Dépêche-toi ! » « Ne traîne pas ! » « VITE ! » Notre allure est souvent sujette à ces injonctions qui peuvent aussi bien émaner de nos proches (conjoints, parents, enfants, etc.) que du milieu professionnel dans lequel nous évoluons, mais aussi de la société dans son ensemble. Sans oublier de préciser que, parfois, ces mots qui poussent à la course, sont exprimés par... nous-mêmes.
Beaucoup d’entre nous sommes entraînés à vive allure dans un tourbillon que nous maudissons... mais que nous alimentons par ailleurs. En nous pliant aux exigences qu’impose notre société individualiste qui valorise le profit avant tout, nous contribuons à faire perdurer ce cercle vicieux. Courir, toujours plus vite et plus loin, au risque de se perdre ou de détruire ce qui nous entoure, en vaut-il la peine ?
« J’avais l’impression de fonctionner au lieu de vivre. » « Je travaillais beaucoup et j’étais tellement fatiguée que je n’avais plus l’énergie d’atteindre la forêt pour aller me promener... et aller à la piscine avec mon fils me demandait un effort considérable. » « Mon corps décide que cela ne peut plus durer comme ça. Il décide de ne plus me répondre, mes jambes ne veulent plus me porter, ma respiration s’emballe, les larmes se mettent à couler, mon cœur semble vouloir sortir de ma poitrine. Mais que m’arrive-t-il ? Je ne contrôle plus rien. »
Quand le rythme qui nous est imposé (et que l’on s’impose parfois malgré nous) s’éloigne du rythme de l’humain, un impact sur la santé physique, mais aussi psychologique, est presque toujours au rendez-vous. Ce moment marque généralement un tournant dans le parcours des personnes qui en font l’expérience. Un processus de réflexion s’enclenche, accompagné d’un retour à l’écoute de soi, de ses besoins, de ses envies. En découle la mise en place d’un mode de vie plus respectueux de soi et des autres, mais aussi de la planète. Et si cette réflexion commençait dès maintenant ?