Assistances médicales ? Aides à la procréation ? Découvrez dans cet ouvrage les décisions et questionnements de couples confrontés à la stérilité.

Toutes les histoires et anecdotes reprises dans cet ouvrage ont un point commun : elles concernent des couples contrariés dans leur désir d’enfant ; des couples qui ont dû recourir à l’expertise de centres d’assistance médicale à la procréation pour voir enfin leur vœux concrétisés.

Pour le reste, elles sont aussi différentes que ce que peut rendre la nature humaine : entre enthousiasme et tristesse, entre élans affectifs et renoncements, elles renvoient le lecteur à lui-même, dans le dédale du sentiment humain.

Si le parcours des couples engagés dans la procréation assistée est à chaque fois exigeant, il est aussi personnel et intime. Si beaucoup de ces parcours se ressemblent pourtant, il en existe quelques-uns qui méritent une évocation ; parce qu’ils sont emblématiques, étonnants, émouvants, tristes aussi parfois ; en un mot : humains.
La vingtaine d’histoires rendues anonymes reprises dans l’ouvrage mène le lecteur – coutumier ou non des procréations assistées – à effectuer lui aussi un parcours dans ses propres émotions. Avec le regard qu’il voudra bien y poser. Parce qu’aucune de ces histoires ne peut laisser indifférent.

Pionnier des procréations médicalement assistées en Belgique, Jean-Michel Debry, biologiste, a quitté le laboratoire pour s’offrir une relecture de cette pratique à travers le prisme de l’éthique. Les histoires contées dans l’ouvrage sont quelques-unes de celles qu’il a eu l’occasion de côtoyer.

L'auteur a collecté ici les parcours de couples infertiles. Des témoignages poignants et des anecdotes au travers desquels les couples concernés se reconnaitront.

EXTRAIT

Les quelques histoires qui suivent ont, pour certaines d’entre elles, un côté gratifiant. Les rapporter ici n’a pourtant pas pour objet la recherche d’un quelconque narcissisme, mais bien de montrer que la pratique des PMA se situe dans un registre humain ; un caractère qui a peut-être tendance à disparaître dans la pratique des « gros » centres où les techniques reproduites à la chaîne prennent un caractère jugé plus « industriel » et, partant, moins convivial. Par bonheur, j’ai eu la chance de ne participer qu’à l’activité de centres plus modestes et, de surcroît, à une époque où chaque tentative s’apparentait à un réel challenge vécu en général à quatre : les deux membres du couple, le gynécologue et le biologiste.

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