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"In meiner Brust wachsen Bäume.": Während die Welt zum Zimmer schrumpft, entfaltet sich in Joseph Zoderers Gedichten das Leben.
"Mit den Händen / die Nachterde betasten / darin versteckt sich / das Licht." Joseph Zoderers Gedichte führen in einen Kosmos, der sich immer weiter verengt – die Welt wird zum Zimmer, der Horizont durch die Fenster begrenzt. Doch was sich in diesem reduzierten Raum entfaltet, ist nichts weniger als das Leben selbst: Liebe und Schmerz, Sehnsucht und Verzweiflung, die Befragung der Vergangenheit und das unbarmherzige Wissen um den Tod. Joseph Zoderer öffnet mit wenigen Worten Türen in sinnliche Welten: zu den Erinnerungen an gelebte Leben und geliebte Lieben, in das Wandeln zwischen Nacht und Tag, zwischen Wachheit und Traum.
Joseph Zoderers Lyrik: zartfühlend und unbarmherzig zugleich. Joseph Zoderer ist ein begnadeter Sprachkünstler, der in seiner Dichtung tief in den Kern des Menschen und des Menschseins vordringt. Diese Kraft wird dort am deutlichsten, wo sich die Literatur auf das Wesentliche reduziert: in der Lyrik. Ihre poetische Energie schöpfen Joseph Zoderers Gedichte aus dem Dialog mit der Natur. Und wie selbstverständlich wird in der Isolation das Unmögliche zur Wirklichkeit, strömen Flüsse durchs Haus und ziehen Kormorane an der Zimmerdecke entlang. Das stetige Werden und Vergehen der Natur wird zum Bild für die Einsamkeit und Vergänglichkeit jeder Existenz, für die Unabdingbarkeit des Todes – aber zugleich auch für das ungebrochene Beharren auf dem Leben.