«Mon désir initial de vivre en Italie est né entre autres de l'idée que je n'épuiserais jamais les ressources de cette terre sans fin - ses arts, ses paysages, sa langue, sa gastronomie, son histoire. Changer le cours de sa vie en achetant et restaurant cette maison abandonnée, consacrer une partie de chaque année à un autre pays, voilà qui sembla un risque inconsidéré, sinon un acte de folie. Je voulais à cette époque accomplir une chose dont j'ignorais tout. Je pensais - maintenant je le sais - que les Italiens prennent plus de temps pour vivre. Après de longues années de mariage et un divorce pénible, je pensais que l'Italie remplacerait plus qu'avantageusement la perte de ce seul homme. Je voulais un vrai changement.
Je ne savais pas encore à quel point la chance accompagnerait mes vœux.»