La mère de Bee a disparu. Pour la retrouver il faut réunir les pièces du puzzle : lettres, emails, témoignages... En chemin, on découvre combien Bernadette est fantaisiste, névrosée, féroce et fragile, et surtout combien sa fille l'adore et la comprend.
Paralysée par son propre génie, asociable, trop originale et trop angoissée pour la petite ville où elle a atterri, Bernadette se sent de plus en plus enfermée. Alors elle fuit Seattle et ses mères de famille proprettes jamais à court de muffins, son mari gourou chez Microsoft dont l'esprit trop cartésien ne parvient plus à la comprendre, et son passé glorieux d'architecte visionnaire montée trop haut trop vite et que la chute a laissée bancale. Tout a commencé quand Bee, brandissant son bulletin de notes, a réclamé la récompense qu'on lui avait promise : un voyage en famille en Antarctique ! Mais, au moment de partir, les névroses de Bernadette la rattrapent. Au pied du mur, elle disparaît. Sur les traces de sa mère, Bee découvre dans son courrier une montagne de secrets. La part d'ombre que toute mère cache à sa fille. À chaque page, Bee la découvre un peu plus géniale et imparfaite.
Rythmé, plein d'esprit, d'humour et de tendresse, et absolument impossible à lâcher, Bernadette a disparu est un bijou satirique à la composition parfaite.
Maria Semple a passé son enfance entre l'Espagne et les États-Unis, son père était le scénariste de l'adaptation en série télévisée de Batman. Après des études qui la destinaient à devenir professeur ou écrivain, elle a reçu une proposition de Hollywood pour un scénario. Elle s'est alors consacrée à l'écriture pour la télévision à Los Angeles. Après son premier enfant, et un déménagement à Seattle, elle s'est lancée dans ce qui la taraudait depuis toujours, un roman. Bernadette a disparu est son deuxième roman, le premier publié en France.
" Bien sûr, on pourrait avoir envie de s'arrêter un moment, et d'observer l'intelligence de la construction narrative, comment chaque pièce du puzzle s'imbrique sans jamais se répéter et en apportant toujours un nouvel indice plein d'imagination. Mais pour cela, il faudrait commencer par arriver à s'arrêter de rire. "
The New York Times
" Le roman de Maria Semple est une fable réjouissante, pleine de rebondissements, d'humour noir et d'esprit sur la création, l'autodestruction, l'Antarctique et la relation mère-fille. "
The Observer