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von Robert Fox* Nach ihrem Erscheinen im Jahr 1824 blieb Sadi Carnots Schrift, Reflexions sur la puissance motrice du feu" fast zwanzig Jahre lang weitgehend unbeachtet. Erst in den vierziger Jahren des vorigen Jahrhunderts wurden unabhangig voneinander Rudolf Clausius und William Thomson auf d Buch aufmerksam und lenkten das Interesse der Physiker auf dessen Inhalt, den sie als grundlegende Etablierung des neuen Wissenschaftszweiges der Thermodynamik ansahen. Thomsons Wertschatzung der Allgemeingilltigkeit von Carnots Darstellung fie I besonders wohlwollend aus. So schreibt er 1849: "Nichts im gesamten Bereich der Naturwissenschaften ist bemer- kenswerter als die Postulierung von allgemein gilltigen Gesetzen durch einen solchen Akt der Gedankenftihrung. " Trotz dieser hohen Wertschiitzung und trotz der An- wen dung von Carnots Ideen durch alle ftihrenden Pioniere der Thermodynamik in der Mitte des 19. Jahrhunderts bekam man erst nach 1870 einen leichteren Zugang zum Text der "Reflexions" Er wurde zweimal in franzosischer Sprache nachge- druckt, wobei einige der wichtigsten Aufzeichnungen aus Carnots Manuskripten (vgl. Anhang II) erstmalig publiziert wurden. Die Aufzeichnungen zeigten, wie Carnot selbstandig den grundlegenden Irrtum in den "Reflexions" aufgedeckt hatte, als er seine Argumentation aus der Ansicht entwickelt, daB bei allen betrachteten Vorgiingen die Wiirme (oder der Wiirmestoff) erhalten bleibe. Einige Zeit vor seinem Tode im Jahr 1832 war er zu dem vollig andersartigen SchluB gekommen, Wiirme und mechanische Arbeit seien in einem konstanten Verhiiltnis ineinander umwan- delbar. Dieses konstante Verhiiltnis kennen wir heute als das mechanische Wiirme- iiquivalent.