Au temps de Clément Marot et de Maurice Scève, les blasons dits « anatomiques. », formaient des guirlandes d'éléments choisis du corps féminin : oeil, joue, cou, nombril, tétin dont on faisait l'éloge et dont on chantait la beauté sur le mode grivois, sensuel, érotique, voire fétichiste.
Passant du féminin au masculin et de l'autre à moi, j'ai choisi, pour parler de ce corps-là, un ton clinique, tempéré par le regard étonné de celui qui observe et découvre qui il est, physiquement, comme s'il se voyait pour la première fois.