La compétitivité du Brésil et de l'Argentine sur les marchés internationaux des grains et notamment du soja, obéit à des déterminants classiques : coûts de production bas (foncier, main-d'oeuvre) contrebalances par des coûts logistiques élèves (transport, commercialisation,) par rapport aux Etats-Unis. Mais elle a surtout été maintenue grâce à des ajustements macro-économiques fréquents, notamment du taux de change. Le recours au crédit subventionné et au soutien des prix agricoles au Brésil, l'abandon progressif des taxes sur les exportations agricoles en Argentine ont constitué les principales mesures d'une stratégie constante d'agro-industrialisation.
La politique d'imègration qui se développe entre les deux pays associés au Paraguay et à l'Uruguay vise à la création d'un véritable marche commun (Mercosur), construction qui est susceptible, à terme, de modifier les conditions structurelles de la compétitivité ; recherche d'économies d'échelle au niveau agro-industriel relocalisation de la production des grains avec une forte concurrence entre la Pampa argentine et les Cerrados brésiliens.