
Chaque nuit, je lance des couteaux au hasard. Je me dis
« peut-être demain j'aurai la réponse à ma question ». Et je continue.
Je marche. Je vais dans les rues, elles s'accrochent à mes cheveux.
Et la nuit aussi qui m'encercle. Comme tu le fais toi aussi, je crois.
Mais soudain, je n'ose plus, je trébuche. Je veux... que l'on m'entende.
Mais je ne me souviens plus de ce que je voulais te dire, vous raconter.
Cela a quelque chose à voir avec la liberté, je crois. Et mon corps aussi,
je crois. Je crois, je crois, je crois.
Tu vois, je crois beaucoup de choses mais je ne sais rien.
Au fond, la vérité c'est que je ne sais rien. Je ne suis sûre de rien.
Même pas des limites de mon propre corps.
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