Lor est un adolescent fragilisé par la mort de son grand-père. Sa place n'est plus dans l'univers préservé des femmes, ni dans celui cynique et cruel des hommes qui s'amusent à faire tourner sans fin sur lui-même un vieux chien pelé, effrayé par leur vacarme. Il faut partir, briser le cercle vain du repliement sur soi qui ne conduirait qu'à la folie. Et ce départ ressemble à une fuite, avec pour tout viatique un collier de perles et un chant : Celui qui traverse.
Mais l'alternative entre un Orient de misère et un Occident de mirage constitue-t-elle vraiment un choix ?