C'était génial de vivre
« Une fois sortie des camps, je ne pouvais plus accepter de recevoir de leçons. Je crois avoir été une femme libre. Plus libre, en tout cas, que beaucoup d'autres. J'ai eu la chance de faire les bonnes rencontres au bon moment. J'ai été très aimée et cela m'a rendue meilleure. Il m'a fallu beaucoup d'années pour revenir à la vie. J'ai fait un énorme travail sur moi pour être différente, pour être plus consciente, plus authentique. »
Quelques semaines avant de mourir, Marceline Loridan-lvens, déportée à Auschwitz-Birkenau à quinze ans dans le même convoi que Simone Veil, s'est confiée à David Teboul et à Isabelle Wekstein-Steg.
Ceci est son dernier récit.