Un mégalo, ça ne se satisfait pas d'une première expérience, en effet, ça n'a de cesse de s'admirer, de s'aimer, de se mirer, de s'idolâtrer et, après Journal d'un mégalo paru en 2018, il était bien naturel que Jean-Jacques Nuel, en adepte de Narcisse, récidive, persiste et signe son retour, cette fois-ci, à vélo.
Le mégalo ne méprise pas, il toise et domine le monde de son objective suffisance. Pas un seul mensonge dans cet ouvrage, aucune exagération car le mégalo n'est pas mytho.
Vanter le produit n'est pas chose aisée pour l'éditeur qui ne souffre pas de la même pathologie que l'auteur, mais encensons ce dernier et suivez, chers lecteurs ce judicieux conseil : Par précaution, vous devriez acheter au moins deux exemplaires de mon livre, au cas où l'un deux serait perdu, volé ou détérioré.