Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Nous utilisons des cookies dans le but suivant :
Assurer le bon fonctionnement du site web, améliorer la sécurité et prévenir la fraude
Avoir un aperçu de l'utilisation du site web, afin d'améliorer son contenu et ses fonctionnalités
Pouvoir vous montrer les publicités les plus pertinentes sur des plateformes externes
Gestion des cookies
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Cookies techniques et fonctionnels
Ces cookies sont indispensables au bon fonctionnement du site internet et vous permettent par exemple de vous connecter. Vous ne pouvez pas désactiver ces cookies.
Cookies analytiques
Ces cookies collectent des informations anonymes sur l'utilisation de notre site web. De cette façon, nous pouvons mieux adapter le site web aux besoins des utilisateurs.
Cookies marketing
Ces cookies partagent votre comportement sur notre site web avec des parties externes, afin que vous puissiez voir des publicités plus pertinentes de Club sur des plateformes externes.
Une erreur est survenue, veuillez réessayer plus tard.
Il y a trop d’articles dans votre panier
Vous pouvez encoder maximum 250 articles dans votre panier en une fois. Supprimez certains articles de votre panier ou divisez votre commande en plusieurs commandes.
La vie de la municipalité nantaise en l’an II de la République - c’est-à-dire du 22 septembre 1793 au 21 septembre 1794 - s’inscrit dans le véritable chantier d’expérimentation d’une société nouvelle dont les maîtres d’œuvre se trouvent à Paris à la Convention montagnarde. Le nouveau maire Jean-Louis Renard se verra de ce fait chargé d’exécuter à l’échelon local les directives émanant du pouvoir jacobin. Mais il devra aussi gérer au quotidien une ville harcelée par les Vendéens et confrontée au dramatique problème de sa survie. Siégeant matin et soir tous les jours de cette année terrible, dévoués corps et âme à leurs concitoyens, modérés et responsables, tels apparaissent les conseillers municipaux à travers les délibérations jusqu’ici inédites du conseil communal. Un conseil où la personne de Carrier n’est pratiquement jamais présente, son personnage tutélaire étant ainsi volontairement relégué au second plan. Le devant de la scène est occupé par d’autres acteurs, des « hommes des Lumières » comme le chirurgien Darbefeuille, le pharmacien Hectot, l’industriel Gaudin, ou le chimiste Athénas, ou encore ces honnêtes et vertueux artisans et commerçants chers au cœur de Robespierre, qui trouvent alors la première chance historique de faire entendre leur voix. Sortant du cadre étroit de la vie de la municipalité, ce livre cherche à couvrir tout le champ de l’actualité et pour ce faire revêt la forme d’un magazine bimensuel où sont présentés et analysés les événements, les hommes et les décisions du moment. Il veut reconstituer, grâce surtout aux matériaux d’archives, le « vécu » de l’an II, la dynamique d’une ville, indépendamment des jugements que l’Histoire a portés sur tel ou tel aspect.