Une promenade sous la pluie revient sans cesse, nous accompagne. Douce, incertaine, elle semble à la fois faire couler le temps et l'arrêter. Il y a sur le parcours, des abris pour deux où les mots peuvent s'attendre.
Mais l'harmonie est fragile; la douceur menace; chacun de l'autre capture des preuves.
La pluie mène à la neige, vite souillée, au gel et ses blessures, à la glace qui rompt et au «feu dans les mots.»
Mais, après ce qui unit et ce qui sépare, il y a ce qui reste. La neige encore, où tout, cette fois, se purifie «dans la question du blanc.»
Il reste nos amours dans ce qu'elles ont d'insaisissable; leurs offrandes, leurs retraits, leur plénitude et leur vide, leur envol et leur masse.
En inscription, il reste le poème qui en indique le centre obscurément si bien.%br%