Emprisonné et condamné à mort, Socrate
s'oppose à son ami Criton qui le presse de
s'évader. Le dialogue a lieu dans un climat
d'urgence, car l'exécution est imminente.
Mais pour Socrate, peu importe. Il faut prendre
le temps de la réflexion : «Il faut examiner
s'il est juste ou non d'essayer de m'enfuir d'ici
sans que les Athéniens m'autorisent à le faire.
Si cela semble juste, nous essaierons de nous
enfuir, sinon, nous laisserons tomber.»
OEuvre brève, le Criton pose une alternative qu'il
faut résoudre très vite : désobéir ou mourir.