Hélène mène une vie étriquée. Entre son compagnon, poète
du dimanche obsédé par la dégradation de son quartier, son
amant qui aime la voir défiler en petite tenue et un voisin
envahissant atteint d'un délire sécuritaire contagieux, Hélène
s'ennuie. Heureusement, un matin, sa soeur l'appelle en pleurs :
le cadavre d'un Africain nu encombre sa chambre. Cela ferait
un beau début d'histoire.
Fidèle à son humour acide et discrètement humaniste, Pascale
Fonteneau propose ici de petits arrangements avec la vie qu'elle
connaît par coeur. Moralité : «Pour survivre, il est parfois
nécessaire de se raconter des histoires.» Il faut le savoir et ne
jamais l'oublier.