Chaque COP, on le sait, se termine par un accord sur le climat ou la biodiversité dont on se félicite. Quelque temps après, force est pourtant de constater que la feuille de route n'est pas respectée.
L'impossibilité de tenir ses engagements aurait-elle pour origine l'absence de moyens proposés ?
Qui pense moyens, pense argent. Néanmoins, l'argent seul ne suffit pas : il convient dans le même temps d'organiser différemment l'activité économique. De nombreuses questions se posent alors, tant du ressort de l'économique que des systèmes social et politique.
Pour répondre à ces interrogations, les seules « recettes » des politiques économiques classiques ne suffisent pas. Il nous faut être inventifs, redéfinir les tâches qui incombent à l'État et aux entreprises, afin de répondre aux injonctions paradoxales que la Terre nous impose. Sans oublier la lancinante question de la décroissance.