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Was passiert, wenn sich Unternehmen Menschheitsaufgaben zum Ziel setzen? Wie sieht eine Gesellschaft aus, in der das Internet zur Meta-Struktur einer neuartigen, digitalen Ökonomie wird? Internet-Monopole sind allgegenwärtig, deren Ziel nicht mehr die fabrikmäßige Herstellung von Waren und deren Verkauf ist, sondern die Organisation des Zugangs zu Wissen und Information selbst. Ob es darum geht, die ganze Erde zu kartieren oder alle Freundschaften der Welt zu organisieren – im digitalen Kapitalismus werden Algorithmen zur wichtigsten Maschine, Daten zum essenziellen Rohstoff und Informationen zur Ware Nummer eins. Der digitale Kapitalismus beutet immer weniger lebendige Arbeit direkt aus. Stattdessen halten wir, die User, ihn mit unserer Aktivität auf den digitalen Plattformen am Leben: User Generated Capitalism. Ein Heer von Mikro-Entrepreneuren, befreit von Festanstellungsverträgen und gesetzlichen Regelungen, versucht in den Prärien des digitalen Wilden Westens sein Glück: Jeder kann für fünfzehn Minuten ein Unternehmer sein! Und hält sich sonst mit dem bedingungslosen Grundeinkommen über Wasser – dem mit Deregulierung und Vereinzelung bestens kompatiblen "Sozial"-System des digitalen Kapitalismus. Kritik, die auf Datensammelwut oder Zersplitterung von Arbeitsverhältnissen fokussiert ist, greift zu kurz. Oft wird der digitale Kapitalismus vom Standpunkt des Vor-Digitalen aus kritisiert und entweder verleugnet oder verharmlost: der Informations-Kapitalismus scheitere an sich selbst. Der Kapitalismus ist aber nicht in der Krise, er wird auch nicht zum Post-Kapitalismus, im Gegenteil: er macht das Kyoto-Protokoll zu seiner Agenda und tritt an, eine postfossile kapitalistische Ära zu begründen. Und mit der Entwicklung von selbstfahrenden Autos etwa fordert der digitale Kapitalismus den Fordismus auf dessen ureigenem Terrain heraus, wenn er sein iconic product – das Automobil – umdefiniert zu Mobilität als IT-Service.