L'article De la fausse science et de la prétendue
ignorance, parut le 1er mai 1861 dans la «Revue
fantaisiste», que dirigeait Catulle Mendès. On
le dirait écrit ce matin même et le lecteur comprendra
quelle science est visée et quelle ignorance
concernée en découvrant ces quelques
mots : «Un des premiers avantages de l'ignorant
est de n'être ni vain, ni pédant, ni cuistre,
ni élève de l'École normale.
Tout livre qui tombe sous la main de l'ignorant
lui est bon, car on ne lui a pas appris
pourquoi tel ouvrage est bon ni pourquoi tel
autre est mauvais. Il faut le lire et chercher s'il
contient de la moelle ou de filandreuses étoupes.»