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Im einleitenden Essay zu dieser Sammlung von Schriften zum Ersten Weltkrieg schreibt Helmut Donat:
Eduard Bernstein scheute sich nie, unpopuläre Ansichten klar und deutlich zu vertreten oder Irrtümer öffentlich einzugestehen. Zunächst der allgemeinen Kriegsbegeisterung erlegen, bezeichnete er später den 4. August 1914 als den "schwärzesten Tag seines Lebens". Obwohl er sich mit dieser Haltung selbst in sozialdemokratischen Kreisen keine Freunde machte, war die Erkenntnis, dass die deutsche Regierung in hohem Maße für den Ersten Weltkrieg verantwortlich war, für sein weiteres Handeln von überragender Bedeutung. Er fühlte sich von dem Regierungspersonal hintergangen und betrogen, auch von der eigenen Partei, die sich auf die Seite der herrschenden Kreise geschlagen und mit dem "System", dem sie eigentlich keinen Groschen bewilligen wollte, einen "Burgfrieden" geschlossen hatte. "Fast seherisch", so der spätere Reichspräsident Paul Löbe, "muten die Reden Bernsteins an, in denen er auf die verhängnisvollen Wirkungen der deutschen Flottenpolitik hinwies - zuletzt noch im Mai 1914 -, in denen er die deutsche Regierung warnte, sich von der Habsburgischen Politik Österreichs ins Schlepptau nehmen zu lassen." Die Zustimmung der Partei am 4. August 1914 im Reichstag zu den Kriegskrediten sei "ein Unheil für unser Volk, ein Unheil für die Kulturwelt" gewesen. Und bereits Anfang September 1914 erklärte er: "Die deutsche Regierung ist die Hauptschuldige am Kriege, wir sind eingeseift worden, die Bewilligung der [Kriegs-]Kredite war ein Fehler."
edition pace. Regal: Pazifisten & Antimilitaristen aus jüdischen Familien 5. Herausgegeben von Peter Bürger.