Derrière la porte ouverte
il y a le vent qui mugit
et des bouches affamées
dans le ventre nu des bêtes.
Il y a des cris d'oiseaux
des voix ignorées dans la calcination des rumeurs
et des arbres noirs qui ploient comme des glaciers
à l'horizon
des torses sans vie
que traverse la lumière froide.
«(...) c'est la mort qui est la pierre d'angle de cette méditation : Je
perçois la houle secrète de la mort. (...) C'est elle, La mort qui vient avant
la mort, qui innerve cet imaginaire, et demeure à l'origine d'une
rigueur rebellée contre l'obscénité de l'espérance.»
Gabrielle Althen