Didier est entré chez Yveline, attiré par le reflet d'un miroir au mercure. Sur un bureau était présentée une main lilliputienne du 19e siècle, bijoux d'ivoire et trait d'union avec le travail qu'il réalisait alors. Il a pris des images, tout de suite en lien avec Yveline et ceux qui l'habitent. Leur dialogue s'est installé au gré de ses visites. Et sont venues des images empreintes de douceur, en harmonie avec ce lieu chargé des traces de ceux qui sont passés. Le regard tourné vers d'autres histoires, d'autres mémoires. Les photographies de Didier laissent voir des fragments de leur rencontre.
Elles sont des murmures saisis, des amours silencieuses, des instants de grâce, un voyage dans le temps étiré entre ces murs.