Face aux camps d'accueil de réfugiés allemands vides documentés en 2015-2016 par la photographe Sibylle Fendt, les philosophes Maria Muhle et Marina Martinez Mateo s'interrogent : quels pourraient être les liens qui unissent la photographie et l'exil ? Entre l'hypothèse d'une stratégie d'invisibilité (pour échapper au fichage) et des images sans présence humaine interpellant notre regard, il se dégage une critique des enjeux de la représentation.
Angesichts der deutschen Notunterkünfte und Registrierungsstätten für Geflüchtet, die 2015-2016 von der Fotografin Sibylle Fendt in geleertem Zustand dokumentiert wurden, fragen sich die Philosophinnen Maria Muhle und Marina Martinez Mateo : Welche Verbindungen ergeben sich zwischen Fotografie und Exil ? Zwischen den Philosophinnen und der Fotografin entsteht ein kritischer Dialog, der sich um Anonymität und Repräsentation dreht und die Bilder ohne menschliche Präsenz zum Ansatz einer Kritik der dokumentarischen Bildwirklichkeit nimmt.