Bruno Corty est passionné par la littérature américaine depuis l'adolescence. Après avoir rencontré nombre de ses auteurs, il nous livre son abécédaire amoureux, un voyage dans le temps et l'espace, un hommage à celles et ceux qui l'ont fait rêver, qui l'ont bousculé et bouleversé.
Il était une fois l'Amérique. Dès l'enfance, Bruno Corty a plongé dans ses espaces infinis, marché avec Thoreau, descendu le Mississippi avec Mark Twain, pris la mer avec Jack London et Herman Melville, tremblé avec Edgar Allan Poe. Pendant ses études, il s'est passionné pour les romans de Dos Passos, Faulkner, Fitzgerald, Hemingway. Devenu journaliste littéraire à la fin des années 80, il a découvert, sur les conseils d'amis éditeurs, les littératures de genre, du fantastique au polar. Il a eu la chance de rencontrer beaucoup d'auteurs : Norman Mailer, John Irving, James Ellroy, Don DeLillo, Russell Banks, Paul Auster, Richard Ford, Jim Harrison, James Salter, Stephen King... Son Amérique à lui raconte la Génération perdue, la Deuxième Guerre mondiale, la Chasse aux sorcières, la Beat Generation, les années Kennedy et Marilyn, le Nouveau Journalisme, le Viêt-Nam, Dylan prix Nobel. C'est New York et Los Angeles, San Francisco et la Louisiane, Jim Morrison et Patti Smith, Elia Kazan et Michael Cimino, des chanteurs, des poètes, des cinéastes devenus écrivains. La littérature américaine a deux siècles. C'est peu et c'est gigantesque au regard du nombre de ses chefs d'œuvres : de Moby Dick à Sanctuaire, de La Lettre écarlate à L'Attrape-cœurs, de Gatsby le magnifique au Dahlia noir, de Manhattan Transfer à L'Adieu aux armes.