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Pasta, guita, parné, cuartos, plata, perras, panoja, moni. Dicen que por dinero baila el perro, que el dinero hace girar el mundo, que el dinero da la felicidad... ¿o será que más bien nos aboca a la destrucción? Coincidiendo con el cambio de siglo y de milenio, Miguel Brieva comenzó a dibujar extrañas escenas satíricas sobre cuadernos rayados y viejos dietarios. Por aquel entonces hacía acopio de revistas antiguas en el Rastro de Madrid y era cada vez más consciente de vivir en una realidad desquiciada y profundamente hipócrita: ?Tomé conciencia de que aquella intersección temeraria entre la gráfica brillante y naif de los albores de la sociedad de consumo y la crudeza discursiva del capitalismo terminal provocaba resultados hilarantes y escalofriantes a partes iguales, a menudo acompañadas por una extraña sensación de soterrada verdad?.Empezó a autoeditar a principios de los años 2000 una revista que a mucha gente le voló la cabeza: 'Dinero'. Con una estética publicitaria retro y desde una ironía demoledora y disruptiva, señalaba antes de tiempo cómo la lógica consumista imperante estaba acorralando y devorando poco a poco a la humanidad; en un momento en que aún se podía mirar para otro lado, el autor de 'Se busca un futuro posible en el que desear vivir' (Astiberri, 2023) denunciaba con anticipación visionaria el trampantojo mundial en el que nos encontramos ahora enfangados hasta el cuello.'Dinero', revista ya de culto y más vigente que nunca, se reedita ahora en un volumen completo y ampliado que reúne los cinco números de la revista e incluye un jugoso material inédito.