Il y a dans ce monde des raisons de croire et des raisons de
ne pas croire. Un grand nombre de nos contemporains se
réfugient frileusement dans ce qu'on appelle l'agnosticisme.
Mais Jésus n'a-t-il pas dit : «Que votre oui soit oui, que votre
non soit non, tout le reste vient du Malin» ? Les catholiques
ont «la faiblesse de croire» ce que l'Église enseigne. N'est-elle
pas bien révélatrice cette étrange expression : «faiblesse
de croire» ? Comme si la foi ne pouvait relever que d'une
déficience, d'une asthénie mentale. Quelle force d'âme, bien
au contraire, n'est-elle pas requise pour croire ! De nos jours
on ne peut guère être un chrétien adulte sans l'avoir voulu
et réfléchi.
Ne doit-on pas renouer avec cette vieille discipline par
trop oubliée, l'apologétique, en présentant simplement
toutes les bonnes raisons qu'il y a d'adhérer à la vérité du
christianisme ?