Au regard des défis de l’anthropocène et du réchauffement climatique, de la crise de la relation au vivant, est-il encore pertinent de parler de développement durable, une notion promue depuis plus d’un tiers de siècle par un large spectre d’acteurs – institutions, associations, entreprises, collectivités… ? Ne faudrait-il pas lui préférer définitivement celle de transitions (écologique, énergétique…) sinon de bifurcations ? Le lecteur trouvera des éléments de réponse dans ce recueil, qui montre à quel point Cerisy a contribué, au fil de colloques, à révéler le potentiel de cette notion de développement durable, quitte à en pointer aussi les limites et en suggérer parfois le dépassement.