« Ô douce solitude ! j’ai connu les charmes dont tu enivres tes amants. Malheur à celui qui ne peut être seul un jour dans sa vie sans éprouver le tourment de l’ennui, et qui préfère, s’il le faut, converser avec des sots plutôt qu’avec lui-même ! Je l’avouerai toutefois, j’aime la solitude dans les grandes villes ; mais, à moins que d’y être forcé par quelque circonstance grave, comme un voyage autour de ma chambre, je ne veux être ermite que le matin ; le soir, j’aime à revoir des faces humaines. Les inconvénients de la vie sociale et ceux de la solitude se détruisent ainsi mutuellement, et ces deux modes d’existence s’embellissent l’un par l’autre. »