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Ein Mann und eine Frau brechen in den Luberon im Süden Frankreichs auf, die Gedichte des französischen Poeten und Widerstandskämpfers René Char (1907-1988) im Gepäck. Von den Gerüchen des kargen Landstrichs eingekreist, geraten sie ins Netz der dortigen Geschichten, in denen sich Vergangenes und Gegenwärtiges verschränken.
Bei ihren Fahrten übers Land haben sie einen ständigen Begleiter: die mythische Figur des großen Jägers Orion. In ihm begegnen sich zwei Formen des Gewaltsamen. Das unverfügbar Gewaltsame im Wilden der Natur - aller Technik zum Trotz - und das verfügbar Gewaltsame in den Händen des Menschen, das aufblitzt in jenen Rissen und Spalten der Zeit, wo Entscheidungen möglich werden, die in letzter Instanz gebieten können über Grauen oder Glück.
Vielleicht ist es die Reibungszone zwischen zwei Fragen, die die Figuren in diesem Roman umtreibt. Erstens, ist Gewalt des Menschen gegen seinen Mitmenschen rechtfertigbar? Zweitens, wozu Gedichte?