Contrairement à l'idée selon laquelle l'infériorité des femmes est
héritée du judaïsme et du christianisme, certaines ont joué un rôle
fondamental dans l'Église primitive. Si l'Église a pu traverser, sans
sombrer, la décadence scolastique médiévale, les errements de la
Renaissance et de la Réforme, c'est à des personnalités féminines
surtout qu'elle le doit.
À travers des époques différentes, de Hadewijch d'Anvers à Thérèse-Bénédicte
de la Croix (Edith Stein), en passant par Térèse d'Avila,
Thérèse de Lisieux et Élisabeth de la Trinité, un lien s'affirme d'une
continuité toujours créatrice. Cinq mystiques féminines, cinq personnalités
exceptionnelles : chacune marque une renaissance intérieure
dont l'Église a besoin, aujourd'hui comme hier.