La littérature est à la source de la culture chinoise. Bien avant nous, la musique s'y est associée dans les cérémonies rituelles ou galantes et dans les différentes formes d'opéras chinois. Au moment où la Chine s'ouvre aux échanges avec l'Occident, cette musique doit réagir à l'arrivée d'instruments quelle ne connaît pas comme les violons ou les pianos.
Se posent alors deux questions : comment préserver le caractère culturel original d'une musique soumise à une appropriation adaptée d'éléments occidentalisants tout en préservant un fort caractère artistique malgré un dirigisme politique qui entend s'imposer ?